Que se passe t’il dans l’ immobilier américain ?

Investir dans l’immobilier a toujours été un moyen sûr de se protéger contre l’inflation et d’augmenter son patrimoine personnel. Les États-Unis possèdent l’un des marchés immobiliers les plus vastes et les plus rentables. Cependant, ce marché connaît actuellement des difficultés, rendant l’investissement immobilier plus complexe que les années précédentes. Selon des données récentes de Bloomberg et du Wall Street Journal, ces difficultés sont dues à la hausse des taux d’intérêt, à l’augmentation des coûts de construction et aux tendances démographiques changeantes.

Sur le plan macroéconomique, les États-Unis ont connu un fort taux d’inflation sortant du COVID-19. Durant la pandémie, pour stimuler l’activité économique, la Réserve fédérale a réduit les taux d’intérêt sur les prêts, facilitant ainsi l’accès au capital pour l’investissement et les dépenses domestiques. Cette politique a conduit à une forte demande de logements, car de plus en plus de personnes travaillaient à domicile. Les investisseurs ont profité de cette opportunité pour contracter des crédits à taux variable et acquérir plusieurs appartements, les rénover et les revendre à profit.

Cependant, pour lutter contre l’inflation post-pandémique, la Réserve fédérale a augmenté les taux d’intérêt d’emprunt, rendant l’accès à de nouveaux crédits plus difficile. Cela a entraîné plusieurs problèmes : les investisseurs ne pouvaient plus vendre leurs appartements à un prix avantageux en raison de la diminution du nombre d’acheteurs. De plus, les crédits contractés devenaient plus coûteux à rembourser( taux d‘intérêt élevé ), et les revenus locatifs étaient insuffisants car les locataires trouvaient des loyers plus abordables ailleurs. Cette situation a mis le marché immobilier sous tension, un stress qui persiste toujours.

En 2024, le marché immobilier américain reste marqué par des tensions, avec une augmentation de 23,5% du nombre de maisons à vendre par rapport à l’année précédente, mais une offre encore inférieure de 40% aux niveaux pré-pandémiques . Le taux de chômage dans les 200 plus grandes métropoles est de 4,0%, tandis que les marchés immobiliers émergents ont un taux moyen de 3,5%, ce qui montre des conditions de travail favorables dans ces zones . Les prix des logements ont également augmenté, avec une médiane des prix d’inscription en hausse de 11,8% en 2023, atteignant 66,8% de plus qu’avant la pandémie .

La question à se poser est : est-il le bon moment pour investir dans l’immobilier en 2024 ? La réponse est mitigée. Oui, car de nombreux appartements sont vendus à des prix réduits, ce qui peut représenter une bonne affaire. Non, car il peut être difficile de trouver des locataires stables qui génèrent un revenu suffisant pour financer ces achats. À Tshaima Capital, nous avons une stratégie pour naviguer dans cette situation. Abonnez-vous à notre liste de diffusion pour en savoir plus.

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